Olivier Chaillou (à gauche sur la photo), président de la coopérative Terrena, et Alain Le Floch, directeur général. Photo : Terrena.

N°2 français de la volaille et du bœuf, Terrena (Père dodu, Douce France, Tendre & plus, La Nouvelle Agriculture) a publié ses comptes 2021. Ils sont placés sous le signe du redressement. La coopérative d’Ancenis (44) a vu son chiffre d’affaires consolidé croître de 5%, dépassant les 5 Mds €. Encore faible, son résultat net atteint 12,5 M€. Il était tout juste à l’équilibre en 2020 et dans le rouge en 2019 et 2018.

"Nous avons dépassé les objectifs économiques et financiers que nous nous étions fixés tout en nous adaptant aux aléas de la pandémie de covid-19", s’est félicité Olivier Chaillou, président de Terrena. "Nos résultats sont en progression pour la troisième année consécutive", a renchéri Alain Le Floch, directeur général.

"Notre trajectoire financière sera décalée"

Ce bilan 2021 ne prend pas en compte les conséquences de l’influenza aviaire qui, depuis fin février, a ravagé ses élevages avicoles, en Vendée notamment. Terrena a débloqué 15 M€ pour soutenir la trésorerie et le revenu de ses 880 producteurs de volailles et d’œufs.

Comme ses concurrents, Terrena fait aussi face à une nouvelle envolée des coûts des matières premières et de l’énergie consécutive à la guerre en Ukraine. "Face à cette situation, les fondamentaux de Terrena ne sont pas remis en cause, indique la coopérative. Elle confirme toute la pertinence de Terrena 2030 (le plan stratégique lancé en juin 2021) et son accélération. Seule notre trajectoire financière (son amélioration) sera décalée dans le temps."

Le nouvel abattoir Terrena d’Ancenis (44) sera inauguré au deuxième semestre. Fruit de 43 M€ d’investissement, il sera dédié aux volailles sous signes de qualité. Photo : Terrena.