Géant Casino Odysseum Montpellier
Bien plus grand que les standards de l’enseigne, le Géant Odysseum profite de ses 12 000 m² pour faire évoluer le concept « Pessac » : l’alimentaire se consolide autour d’espaces inédits, le non-al libère de la surface pour des moments de pause.
De nouveaux espaces ? Géant Odysseum en inaugure aussi bien en alimentaire qu’en non-al. « Nous avons développé un pôle santé-forme, avec une boutique bio à l’entrée du magasin et la première boutique diététique Kot en grande surface, » résume Jean Duboc, le directeur général de Géant Casino.
Côté produits frais, Géant Odysseum renforce les partis-pris du concept Pessac. La boucherie à la coupe fait son grand retour en bergerie. Le traiteur, lui aussi en îlot, prend de l’ampleur. Quelques produits sont élaborés sur place : pizzas, gratins, salades, etc. Une stratégie d’univers est appliquée en viande et en poisson, avec le rapprochement physique des rayons coupe, libre service et surgelés. Les produits locaux se taillent la part du lion, et bénéficient avec les produits régionaux d’une belle exposition et d’un rayon dédié.
Mais c’est au non-al que l’image de marque de l’hyper se peaufine. Pour la direction de Géant Casino, les Montpelliérains attendaient un magasin, « qui leur redonne le plaisir de faire leurs courses, libère de l’espace pour des moments de pause, de plaisir et de jeux, leur simplifie la vie avec des services nombreux et adaptés ».
L’organisation des linéaires selon des pôles de vie thématiques a été affinée (Ma tribu, Mon coin jardin, Moi…) et recentrée autour de la femme (C’est bon d’être belle). « 75 % de nos clients sont des clientes », justifie Jean Duboc. De l’espace a été libéré au fond du magasin pour regrouper tous les services habituellement situés en galerie : services financiers, voyages, développements numériques, etc. Audacieux, Géant y ajoute un café Columbus, quelques canapés, des postes internet, une borne SNCF et une boutique Orange.
De tels tests seront-ils transposables ? Rien n’est moins sûr. En raison de la surface, très supérieure à la moyenne des Géant, mais aussi de l’environnement particulier : « Nous avons dû nous adapter à ses particularités, notamment de transport », expose Jean Duboc. En témoigne la présence d’une deuxième entrée, aussi large que la première, rendue nécessaire pour faciliter l’accès aux clients venus par le tramway.