Moins cher, moins de gaspillage, moins d’emballage. Voilà comment Leclerc entend convertir ses clients au vrac et inciter les adhérents à déployer son nouveau concept. Il concerne trois grandes familles de produits : l’épicerie conventionnelle, l’entretien et l’épicerie bio, chacune bénéficiant d’un habillage et d’une signalétique spécifique. La promesse est clairement affichée : "à ce prix-là, on a tout à gagner à passer au vrac".
Six catégories d'épicerie
Pour y répondre, Leclerc démarre avec une offre 100 %MDD. D’ores et déjà, huit catégories d’épicerie conventionnelle sont disponibles à la commande pour les magasins : féculents, produits apéritifs et fruits secs, céréales, biscuits sucrés, boissons chaudes, confiserie, aides à la pâtisserie et petfood (croquettes et friandises). Soit 75 références au total. Suivront dans un deuxième temps les condiments et assaisonnements. Puis l’entretien, l’hygiène et le bio.
La centrale recommande une implantation en corner pour maximiser la visibilité du vrac. Reste à savoir comment les magasins vont intégrer cet assortiment conventionnel MDD avec l’offre actuelle bio qu’ils détiennent déjà pour la plupart. Leclerc réfléchit également à l’implantation de marques nationales, dans la lignée de ce que teste actuellement Carrefour à l’hypermarché de Montesson et bientôt au Market de Voisins-Le-Bretonneux.
Pour tout savoir sur le vrac, les tendances conso, la réglementation, les dernières initiatives des enseignes, des fournisseurs de solutions et des industriels, rendez-vous à la deuxième édition des Ateliers du Vrac. Organisée par Linéaires et Rayon Boissons avec les éditions Dauvers, la conférence a lieu le 9 juin à Paris. Pour les inscriptions, c'est ici.