Alors que Carrefour a fait plancher pendant six mois ses futurs partenaires pour faire sauter les 10 principaux irritants du vrac (lire Carrefour révèle ses partenaires pour lever les irritants du vrac), une étude nous apprend que si les Français n’achètent pas selon ce mode de vente, c’est surtout parce qu’ils n’ont pas le réflexe.
C’est la raison avancée par 49 % des sondés selon Feedback qui a mené l’étude en juin dernier. Les craintes sur l’hygiène apparaissent en seconde motivation, suivies de près par le manque d’information sur le stockage en magasin et les prix qui y sont pratiqués.
L’étude pointe cependant qu’une majorité des Français, sept sur dix, achètent des produits en vrac. Deux tiers se déclarent consommateurs de ce mode de vente depuis plus d’un an.
Dans le détail, ils sont 37% à s’estimer comme acheteurs occasionnels et 35% comme réguliers.
Deux motivations principales sont invoquées par les usagers du vrac. Ils sont près de 70% à le faire pour limiter le recours au suremballage afin de limiter les déchets. La possibilité de choisir la quantité souhaitée convainc 62% des sondés. La recherche d’économie n’est citée que par 30% d’entre eux.