Ferrero fait le point. En marge de la publication du 13e rapport de développement durable du groupe, accessible à tous sur internet, l’industriel au 12,3 milliards d’euros de CA (sur l’exercice clôturé au 31/08/20) revient sur l’état de ses actions en matière de durabilité. Et se félicite de ses avancées.
Ainsi, Ferrero indique notamment que 84% de l’électricité achetée pour ses usines provient désormais de sources renouvelables et que 16 d’entre elles fonctionnent déjà avec de l'électricité 100% renouvelable. Par ailleurs, 83% de ses emballages sont recyclables. D’ici 2025, Ferrero veut réduire 10% de l’utilisation de plastique vierge et augmenter de 12% l’incorporation de matière recyclée.
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Sur la matière première, l’Italien a atteint son objectif d’approvisionnement avec 100 % de son sucre de canne 100 % certifié par Bonsucro, un label créé pour améliorer la durabilité et la situation de la filière. Tandis que 95 % du cacao utilisé est traçable jusqu’à la plantation. "Nous avons publié ou mis à jour nos chartes pour le cacao, l’huile de palme et les noisettes avec l’objectif de promouvoir une production créatrice de valeur pour chaque filière", explique Lapo Civiletti, directeur général de Ferrero.
Outre les progrès effectués en matière de durabilité, le rapport de développement durable du groupe permet de se faire une idée de la consommation énergétique d’un poids lourd de l’industrie agroalimentaire. On y apprend notamment que Ferrero a consommé, sur l’exercice 2020/2021, plus de 5 293 000 mètres cubes d’eau à l’échelle mondiale et qu’il rejette, toutes activités comprises, environ 7 millions de tonnes d’équivalent CO2 dans l’air. Il est également indiqué qu’il a produit un peu plus de 95 000 de tonnes de déchets. Des chiffres élevés mais une transparence, toujours instructive, qui est à saluer.