« Dans un contexte économique peu favorable, l’activité commerciale se maintient et les performances financières restent impactées par la transformation du groupe », explique le distributeur qui souligne toutefois « une tendance positive enregistrée depuis début avril ».
-0,6% pour Monoprix, - 1,7% pour Franprix
Dans le détail des enseignes, Monoprix affiche un chiffre d’affaires en baisse de -1,5%, à 986 M€ (-0,6% à parc constant). « La performance de Monop (+2,0%) reste solide, soutenue notamment par la croissance du quick commerce (Uber Eats, Deliveroo), tandis que Monoprix City (les Monoprix classiques, NDLR) (-0,9%) reste impacté par l’alimentaire (-1,2%) , explique Casino. Les ventes non alimentaires ont bénéficié du dynamisme du segment textile (+3,7%) et de la bonne tenue du segment maison (+0,6%). Le e-commerce a de nouveau soutenu la tendance, avec une croissance de +2,1% des ventes au T1, dont +36% sur la mode&maison, confirmant le succès de la refonte du site dédié. Sur le trimestre, la marque enregistre un recul de -1,2% du trafic client. »
Monoprix a inauguré les trois premiers magasins pilotes de s on concept de restauration « La Cantine » début avril, dont un à Paris (Beaugrenelle) et deux en région parisienne (Neuilly et Colombes). " Les premières semaines montrent des résultats encourageants en termes de chiffre d’affaires, de volume d’affaires et de trafic client ", souligne Casino. Monoprix prévoit six nouveaux déploiements en 2025.
Les ventes de Franprix ont dégringolé de -7,3%, à 376 M€, et de -1,7% à magasins comparables, en ligne avec le trimestre précédent. « Le T1 2025 a principalement été impacté par les baisses de prix réalisées depuis septembre 2024 (impact de -0,5 pt sur le trimestre), la non-reconduction de l’opération commerciale dilutive « Bibingo » de janvier 2024 (impact de -0,4 pt sur le trimestre), et la décroissance assumée des ventes e-commerce sur le site et l’application (impact de -0,3 pt sur le trimestre), le relai devant être assuré par l’accélération du quick commerce avec les marketplaces partenaires (Uber Eats, Deliveroo). »
466 magasins sortis du réseau
Le chiffre d’affaires des magasins de proximité (Petit Casino, Spar, Vival, etc.) a lui fondu de -12,8% (-1,9% en comparable), tombant à 304 M€. Pour expliquer en partie cette décrue, Casino pointe « l’assainissement » de son parc de magasins. 466 points de vente sont sortis du réseau : ventes, fermetures et départs à la concurrence, notamment le master franchisé Puig & fils rallié par Carrefour.
En revanche, reflétant la reprise du marché des enseignes de magasins bio, Naturalia affiche +2,7% et même un pimant +7% à parc constant. Les ventes de Cdiscount se sont effritées de -4,6% (231M€).
