Les chocolats de Pâques ont le bourdon
De quoi être sonné. Très mal engagée comme le soulignait Linéaires à J-10, la saison des chocolats de Pâques s’est soldée selon Nielsen par un recul de 27% du chiffre d’affaires en GMS (sur un cumul de six semaines comparé à l’an dernier).
L’explosion des ventes en drive (+ 154%) n’a pas suffi pour amortir la catastrophe en hyper : - 46% dans les plus de 7 500 m2 et - 35 % dans les plus petits. D’autant que les ventes sont aussi en baisse en supermarchés (environ - 20 %).
Après le lundi de Pâques, il restait encore 47 % des chocolats à vendre, contre 19 % l’an dernier. « J’ai l’équivalent de 25 000 euros de marchandise sur les bras », témoigne ce Leclerc de la région Ouest. Moins performante qu’à Noël, la période de solde est donc cruciale pour limiter les dégâts.
Si les chocolatiers communiquent sur le prolongement de la chasse aux œufs, les distributeurs ont lancé leur « liquidation » ou « destockage » en magasins et sur les drives. Avec des réductions dans les clous de la loi EGAlim… ou pas. En parallèle, nombreux sont les points de vente à multiplier les dons auprès des pompiers, gendarmes, personnels de santé ou pensionnaires d’Ephad. Des actions qui avaient déjà cours en début de campagne, par anticipation...