Chez Picadeli, les bols à usage unique sont depuis longtemps en carton. Mais l’opérateur de bars à salade d’origine nordique, installé en France depuis 2017, continue de limiter son impact sur l’environnement.
Cette année, la marque passe ses couverts bois certifié FSC en origine France. Picadeli s’attaque aussi aux cup[s] de sauce qu’elle remplace par des bouteilles laissées en libre-service. « A l’échelle de l’Europe et pour les 2 000 bars installés, l’entreprise distribue 15 millions de sauces par an », chiffre David Bicheron, directeur général de Picadeli France. Enfin, le concept étudie un transfert du couvercle, actuellement en rPET, vers du papier. Soit une économie de 120 t de plastique à l’échelle du groupe.
Livraison et click & collect
Ces décisions écologiques ont forcément un impact sur le coût de revient. Confronté lui aussi à la pression inflationniste, Picadeli envisage cette année une hausse du prix moyen de ses salades, qui devrait passer de 15,90 € à 16,90 € le kilo. « Sur une salade de 400 g en moyenne, c’est un surcoût de seulement 40 centimes, relativise David Bicheron. D’autant que la sauce est désormais comprise alors que la cup se vendait 50 centimes auparavant. »
La France compte actuellement 400 bars Picadeli, un chiffre stable depuis deux ans malgré le contexte peu favorable. L’entreprise prévoit 100 nouvelles implantations en 2022 et testera prochainement la livraison et le click & collect.
Picadeli reste au chaud
Cet hiver, le concept de bar à salades a étoffé son offre avec des ingrédients à réchauffer. 40 % du parc a été approvisionné avec ces recettes. Avec l’arrivée des beaux jours, les salades reprennent le dessus mais la marque prévoit de renouveler l’offre l’hiver prochain.