Deux champions pour défendre le kiwi de France
La production française de kiwis est en régression. « Nous avons un marché consommateur à reconquérir », estime François Lafitte à la tête de la Scaap Kiwifruits. Il est également président de la toute nouvelle Association d’organisations de producteurs nationale Kiwi, dont les statuts ont été déposés en préfecture pour ratification. Le rôle de cette AOPn ? « Créer une dynamique auprès des producteurs et des pouvoirs publics pour réinitier une ambition de production dans notre pays », répond François Lafitte. L’objectif est d’ajouter - d’ici à 2030 - près de 20.000 tonnes aux 50.000 tonnes de kiwis produits en France. Soit l’équivalent de 1000 hectares de nouvelles plantations.
La filière signera avec son BIK
La situation est telle que le Bureau national Interprofessionnel du Kiwi est aussi en lice pour créer cette AOPn. Précisons que le statut national ne s’obtient qu’avec 50 % de la production française… et qu’il ne peut être attribué qu’à une seule association. « Le BIK réalise déjà l’ensemble des missions d’une AOP nationale, sans en avoir encore le statut, témoigne néanmoins Adeline Gachein, directrice du BIK. Nous travaillons à la mise en place de cette AOPn pour les semaines qui viennent. Avec un avantage certain : une très large majorité des producteurs de kiwis et des metteurs en marché sont déjà adhérents au BIK. Celui-ci couvre environ 75 % de la production nationale. » A suivre, donc.