Covid-19 : la filière avicole rassure sur sa production
Si la situation s’annonce compliquée dans certaines productions agricoles avec les conséquences du Covid-19, la filière avicole se montre rassurante. «Les professionnels des espèces représentées (poulets, dindes, pintades, canards, palmipèdes à foie gras, poules pondeuses, lapins), se sont organisés de façon à assurer la continuité des activités en surmontant les aléas du contexte actuel», indiquent dans un communiqué commun les interprofessions de la volaille (Anvol), du lapin (Clipp), des œufs (CNPO) et des canards à foie gras (Cifog).
Quantité et qualité assurés
Cette mobilisation va bien au-delà des couvoirs, des élevages, des abattoirs, des salles de découpe de la viande ou de conditionnement des œufs. Sont aussi concernés les fabricants d’aliments pour animaux, les transporteurs mais également les multiples intervenants tout au long de la filière : vétérinaires, laboratoires, techniciens, fournisseurs de gaz, etc. La solidité de cette chaîne sera mise à rude épreuve dans les semaines à venir.
«Chacun travaille pour que le poulet, la dinde, la pintade, le canard, le magret, les confits, les œufs ou la viande de lapin soient bien présents dans les assiettes des Français, tant en quantité qu’en qualité», conclut le communiqué de presse.
A noter que la fermeture des restaurants et des cantines devrait tarir provisoirement les importations de volaille, décriées par Anvol, l’interprofession française. Avant la crise, 45% des poulets consommés en France venaient de l’étranger, écoulés notamment en restauration hors domicile.