Le Nouvel Observateur se fait l’écho d’une étude menée par l’équipe du Français Gilles-Eric Sérani, professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen, portant sur la toxicité du maïs OGM.
Les scientifiques ont fait ingurgiter du maïs génétiquement modifié, produit par Monsanto, à des rats de laboratoire, durant deux ans. Le but ? Mesurer la toxicité à long terme des OGM, sujet mal étudié d’après eux.
Les résultats sont sans appel. Les rats nourris aux OGM déclencheraient deux à trois fois plus de tumeurs que les rats non OGM, quel que soit leur sexe. Au bout de deux ans (espérance de vie du rat), 50 % à 80 % des "femelles OGM" sont touchées par des tumeurs contre seulement 30 % dans la population témoin.
Il est à noter que cette étude, menée en tout discrétion pour ne pas éveiller les soupçons de l’industrie des semences, a été financée par des mécènes, dont Auchan et Carrefour.
Outre le dossier que lui consacre le Nouvel Observateur, l’affaire fait simultanément l’objet de deux livres et même d’un film. Le bruit médiatique sur le sujet ne fait donc que commencer…
