Casino installe des corners de quatre spécialistes du non-al
Les spécialistes C&A (textile), Hema (déco), Claire’s (bijoux fantaisies) et Moovway (trottinettes et vélos électriques) investissent les magasins Géant et Casino avec des shops-in-shops allant jusqu’à 400 m2. Le distributeur accélère un mouvement déjà enclenché depuis quelques mois.
Le shop-in-shop n’a jamais été aussi tendance en GMS. Alors que Cora accélère le déploiement des boutiques vrac Day by Day au cœur de ses hypers, ses concurrents donnent les clés à des enseignes spécialistes du non-al pour rebooster leurs rayons.
Après Darty, Aubert, Pacific Pêche, Cash Converters chez Carrefour ou encore Décathlon, Boulanger, Electro Dépôt, Cultura chez Auchan, quatre nouvelles enseignes font leur apparition dans le paysage de la distribution alimentaire, accueillis dans les magasins du groupe Casino. Le processus avait en réalité déjà commencé depuis quelques mois mais le tempo du distributeur stéphanois s’accélère.
Fin août, Claire’s, le roi du bijou et de l’accessoire fantaisie, investira 55 hypers et 33 supermarchés. En septembre, l’arrivée de C&A sera sans nul doute plus spectaculaire puisque le spécialiste du textile s’installera dans des shops-in-shops de 400 m2. Dans seulement sept Géant cependant : Mandelieu (06), Villefranche-sur-Saône (69), Monthieu (42), Nîmes (30), Annemasse (74), Aix-en-Provence (13), Hyères (83).
Déjà présente dans une poignée de magasins (dont quelques Franprix), l’enseigne de déco Hema sera visible d’ici fin octobre dans 30 hypers Géant et 10 Casino. Enfin, le groupe stéphanois s’associe à Moovway, l’un des nouveaux acteurs du transport écolo (vélos et trottinettes électriques).
La marque est déjà installée dans cinq hypers : Marseille la Valentine (13), Annemasse (74), Villefranche-sur-Saône (69), Pessac (33), Toulouse Fenouillet (31). Les deux partenaires visent à terme 54 points de vente, dont 23 d’ici fin octobre.
En difficulté ces dernières années, le non-al en GMS pourra-t-il envisager un rebond inespéré grâce à toutes ces collaborations ? Si elle témoigne de l’impuissance des enseignes alimentaires à faire le job elles-mêmes, la présence de ces spécialistes redonne en tout cas à chacune de vraies aspérités. Enfin !