La CA de Leclerc a progressé de + 3% en 2021
Dans Le Figaro, Michel-Edouard Leclerc a annoncé des ventes en hausse de +3 % en 2021. Le distributeur a réaffirmé ses ambitions en e-commerce, notamment sur le non-alimentaire.
Michel-Edouard Leclerc a dévoilé quelques bribes de ses résultats 2021 dans Le Figaro du 21 février 2022. Le porte-parole de groupement a annoncé un chiffre d’affaires en hausse de +3% sans toutefois détailler les données en valeur absolue. Il s’agit de très bons résultats. A titre de comparaison, le distributeur avait vu ses ventes fondre de -0,8% en 2020, plombées par la crise sanitaire au niveau de ses grands hypers et de ses concepts (voyages, cultures, etc.). L’an dernier, le leader des GMS a gagné d’après Kantar +0,5 point à 22,5% sur les PGC-FLS. "Depuis 2019, nous avons gagné un point de part de marché, comme Intermarché et Lidl", a indiqué Michel-Edouard Leclerc dans les pages roses du quotidien.
La livraison à domicile tire la croissance on-line
Leclerc réalise 12% de ses ventes online (aux alentours de 5Mds€). Soit trois points de plus que la moyenne du marché. "Entre 2017 et 2020, c’étaient toujours les drives qui tiraient la croissance de Leclerc. Nous pouvions nous poser la question de notre modèle centré sur l’hyper, précise Michel-Edouard Leclerc. Mais nous voyons que nous maîtrisons bien la cohabitation des deux canaux. La multiplication des circuits augmente la fréquentation de l’enseigne et le panier moyen des clients." Le distributeur entend doubler le CA de ses drives en s’améliorant qualitativement, en luttant contre les ruptures et le temps d’attente. Il veut également développer la livraison à domicile qui a représenté l’an dernier 80 % de la croissance du e-commerce.
Connaissance des stocks mutualisée
Au-delà de l’alimentaire, Leclerc affiche de fortes ambitions sur les ventes on-line du non-al. Michel-Edouard Leclerc a dévoilé dans le Figaro une évolution majeure dans la gestion du e-commerce. À partir de septembre prochain, la connaissance des stocks de chaque magasin sera mutualisée à l’instar des enseignes spécialisées comme But, Boulanger etc. Ainsi, un produit recherché sur e-leclerc.com pourra être disponible en deux heures dans un point de vente, un drive ou un relais. "Les adhérents de Leclerc ont franchi le cap culturel, précise Michel-Edouard Leclerc. C’est la première fois qu’ils acceptent de mutualiser la connaissance de leur stock pour vendre en circuit court."
Le distributeur devrait donc élargir considérablement ses assortiments non-al. Jusqu’à présent, l’offre sur le digital dépendait de deux entrepôts dédiés à Chartres (27) et Reims (51). Cette mutualisation commencera en septembre sur le livre et la parapharmacie. D’ici trois ans, Leclerc envisage de travailler 17 rayons de la sorte, dont les produits high-tech ou le bricolage.