Douce France fait son come-back
Douce France a disparu du rayon volaille LS début 2017. Suite à la reprise de Père dodu (ex-groupe Doux) par Galliance (Terrena) en 2016, ce dernier avait choisi de basculer sous le logo du chef rondouillard les produits signés Douce France.
Créée en 1971, Douce France méritait de sortir des oubliettes. Elle reste bien ancrée dans l’esprit des consommateurs. Un sondage de novembre 2020 lui attribuait encore un taux de notoriété assistée de 64% sur le cœur de cible des 35-49 ans.
En mars, Galliance la relance, avec un logo rafraîchi pour l’occasion. Sa nappe vichy emblématique est toujours là mais son image tricolore a été renforcée par l’ajout du drapeau national et d’un coq-girouette de clocher.
Des sites industriels dans tout l'Hexagone
L’étiquette sur les barquettes comporte aussi la photo de villages campagnards typiques, adaptés à chaque grande région. Car de façon futée, Galliance a repositionné Douce France sur une démarche régionale, bien dans l’air du temps. «Né, élevé dans nos régions et préparé près de chez vous !», est-il indiqué sur l’étiquette.
Galliance tire avantage du fait qu’il a des sites industriels situés dans plusieurs régions françaises : Languidic en Bretagne, Nueil-Les-Aubiers et Moncoutant dans l’Ouest, Caurel dans le Nord-Est, Condom dans le Sud-Ouest et Grâne dans le Sud-Est. A minima, les consommateurs ont ainsi la garantie que la volaille - origine France - a été abattue et découpée dans leur région.
Mieux, mais en poulet uniquement, ils auront aussi l’assurance que les volailles sont également issues de leur région. En dinde et en canard, les volailles pourront provenir d’une autre région (essentiellement du grand Ouest).
Père dodu recentré sur les élaborés
Douce France concerne le cru. La gamme couvre les 20/80. Il y a 29 références en poulet blanc et jaune, des découpes et de l’entier. L’offre compte 23 produits en dinde et 20 en canard, des découpes et une canette entière.
La gamme est cantonnée à la volaille brute, avec néanmoins des filets marinés de canard, des paupiettes de poulet ou de dinde.
De son côté, Père dodu est recentré sur les élaborés crus de type panés, marinés en permanent mais aussi gammes saisonnières - grillades estivales et farcis de Noël - ; sur les élaborés cuits comme les ailes rôties ou les confits ; et sur les panés.
Le plan de soutien de cette renaissance s’étalera d’avril à juin. Il comporte de l’affichage en magasin (format papier sur les parkings ou sur écrans en surface de vente, durant deux semaines en mai), des kakemonos régionalisés en rayon (du 11 avril au 9 mai) et un jeu on pack national (5 séjours en gîtes de France, 50 planchas, chéquiers de 5 € en bons de réduction) sur 1,2 million de barquettes (mai-juin).