Nouvelle segmentation pour les pêches et nectarines françaises

Barquette 4 fruits premium

Elles sont bien là. Arrivées avec deux à trois semaines de retard, les pêches et nectarines françaises ont maintenant trouvé leur place en rayon. “Les volumes les plus importants sont attendus entre le 20 juillet et le 20 août, avec la perspective d’une belle arrière-saison, jusqu’à mi-septembre”, affirme l’Association d’organisations de producteurs (AOP) de pêches et nectarines de France.

Après les tests de l’été 2012, cette dernière présente, cette année, une nouvelle segmentation s’articulant autour de trois niveaux qualitatifs, à chacun correspondant un emballage donné.

- La catégorie premium désigne des pêches provenant de variétés sélectionnées, hautement gustatives, avec un taux de sucre garanti. La promesse n’est pas qu’elles soient mûres à point, car la démarche induirait trop de contraintes en termes de logistique et de gestion en rayon. Mais ces fruits haut de gamme arborent un message expliquant au consommateur qu’il doit les laisser mûrir chez lui “dans un endroit plutôt frais en les retournant tous les jours pour contrôler leur affinage”. Deux conditionnements ont été choisis pour cette offre : une barquette filmée de 4 fruits et un plateau vrac lité.

- Juste en dessous, le cœur de marché regroupe les pêches de qualité standard emballées dans un plateau filmé de 8 fruits. Familial, facile à transporter, il est particulièrement bien adapté au circuit drive. Il porte les logos “Pêches de nos régions” et “Vergers écoresponsables”.

- Quant à l’entrée de gamme, elle rassemble des fruits de calibre B dans un mini-plateau de 2 kg simplement signé “Fruits de France” et barré de bleu blanc rouge.

Les retours des distributeurs semblent plutôt positifs. Carrefour a même adopté, sur les références signées de sa marque, un coin plateau reprenant le discours de l’AOP : “Pêches de nos régions, terminez l’affinage de vos fruits chez vous”.

Pour l’AOP, fédérant les 21 principaux metteurs en marché français, dont 18 organisations de producteurs, “il ne s’agit pas de segmenter pour segmenter, précise Frédéric Chatagnon, du cabinet Sève Conseil, qui travaille avec eux. Cette démarche s’inscrit dans une stratégie d’ensemble visant à séduire les consommateurs par différents moyens, comme des conseils d’affinage sur les colis, de la PLV, des jeux-concours, la mise à disposition de leaflets, une campagne radio, un site web avec des recettes, etc.”

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