"Malgré le gel, il y aura des prunes françaises !"
C’est la deuxième année consécutive que le gel printanier fait ressentir ses effets sur la filière prunes. « D’après les premières enquêtes menées auprès des producteurs, près de 60 % du potentiel national de récolte de prunes a été préservé », rassure cependant André Graglia, directeur de l’Association d’organisation de producteurs nationale. Il y aura des prunes françaises à commercialiser ! »
La filière s’attend à une campagne relativement similaire à 2021 en volume, soit environ 30 000 t de prunes de table sur le marché du frais. Dans ce contexte de production fortement limitée, elle se veut particulièrement rassurante. « Il y aura sans doute un petit creux de l’offre sur le mois de juillet, mais dans les derniers 40 % de la campagne, soit environ de mi-août à mi-octobre, les tonnages se rapprocheront de la normale », explique André Graglia. Le gel aurait en effet essentiellement touché les variétés les plus précoces.