Le poids croissant du flexitarisme
Un foyer français sur trois dit chercher à réduire sa consommation de protéines animales. Les plus impliqués ont un profil plutôt âgé, assez aisé et fréquentent davantage les circuits de proximité.
Il ne faudrait pas pourtant résumer le phénomène du flexitarisme, passé au crible par Kantar Worldpanel, à une nouvelle mode purement bobo et urbaine. Sud-Est et Sud-Ouest sont plus concernés que la région parisienne, par exemple.
Les foyers flexitariens fréquentent davantage que la moyenne les enseignes de proximité (à commencer par celles de Système U), ainsi que le hard discount (Netto, Lidl), les marchés forains et les primeurs.
Le flexitarisme est une notion assez souple, qui regroupe toutes les pratiques visant à réduire sa consommation de protéines animales sans tomber dans le pur végétarisme.
En 2016, 34% des foyers français, selon Kantar Worldpanel, comptent au moins une personne qui tend à limiter sa consommation de protéines animales. C'est 9 points de plus qu'en 2015.
Végétarisme et végétalisme restent à l'inverse des pratiques très marginales, qui ne progressent pas (touchant respectivement 1,7% et 0,5% des foyers).
33% des Français, selon la même étude, disent préparer à la maison viandes, poissons ou charcuteries quatre fois maximum par semaine (hors œufs et plats cuisinés tout prêts).