Bientôt une armoire de maturation en fruits et légumes !
Conçue en partenariat avec le CTIFL, une armoire de maturation devrait être commercialisée à la fin du premier semestre 2022 par Larbaletier. Un test va démarrer en hypermarché.
Après la boucherie, ce sera au tour des fruits et légumes de disposer d’une cave de maturation. Le modèle, conçu en partenariat avec le Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes, est proposé par le créateur d’agencement Larbaletier (Aube). Bien entendu, il ne concerne que les fruits climactériques, c’est-à-dire ceux continuant de mûrir après avoir été cueillis. Le CTIFL a déjà obtenu quelques résultats sur les poires et les kiwis, mais étudie également son utilisation sur les mangues, les avocats ou les fruits à noyaux (pêches, nectarines, prunes).
L’organisme teste en effet à Saint-Rémy-de-Provence (13) l’impact de la maturation sur le taux de sucre (de 2 à 4°Brix supplémentaires sur la poire, de 5 à 7°Brix en plus sur le kiwi), la baisse de l’acidité, de la fermeté, l’augmentation de la coloration, le développement des arômes, etc. L’idée est de proposer les meilleures températures, hygrométries et durées selon les espèces, ou plus exactement une fenêtre de recommandations pour tous ces critères. Car il s’agit tout de même de produits vivants, réagissant de manière différente en fonction de la variété ou de la date de récolte.
Une phase de test en conditions réelles est sur le point de débuter dans un hypermarché. Le meuble devrait être commercialisable à la fin du premier semestre 2022. Tout comme en boucherie, les clients n’ont pas vocation à ouvrir les portes. Ce qui nécessite une PLV adaptée, encore à l’étude afin d’éviter que le processus de maturation soit malmené. Le magasin pourra ainsi proposer une offre « mûr à point » plus large, sans les soucis liés au transport (casse, suremballage). Pour le côté pratique, le meuble occupe au sol un carré de 1,10 m de côté et nécessite un branchement électrique, une arrivée d’eau et son évacuation.