Hyper U Aizenay
Hyper U Aizenay
L’hyper U d’Aizenay pousse très loin la logique du regroupement par univers. Les tables à repasser ont déserté le blanc (dont les fers à repasser) pour s’installer à proximité de la lessive. Même chose pour les pinces à linge.
Aux rayons frais, dans la plupart des cas, les tablettes ne sont pas rétro-éclairées. Une source d’économies qui ne nuit pas à la mise en valeur des produits. A noter ici le rayon traiteur frais-emballé, particulièrement développé.
Vendée oblige, l’Hyper U d’Aizenay réalise de gros scores avec la vente de brioches. Le magasin produit ses propres brioches. Des pièces de 7 à 9 kg, écoulées en portions libre-service.
Les prix des différents bouquets ne sont pas toujours correctement lisibles au rayon fleurs des grandes surfaces. Rien de tel ici. A noter aussi la profusion d’affiches promos.
L’Hyper U d’Aizenay a disposé au rayon fruits et légumes des abat-jour personnalisés « Nouveaux commerçants ». L’effet esthétique est plutôt convaincant.
Le rayon boucherie trad a été maintenu mais le libre-service a été considérablement développé. Un meuble entier est désormais consacré aux promos et aux gros conditionnements. Les rotations sont très satisfaisantes.
Le rayon marée est sans doute l’un des plus beaux rayons trad de l’Hyper U d’Aizenay. A noter les murs revêtus de petits galets et l’éclairage d’appoint, reproduisant un style rétro du plus bel effet.
La cave de l’Hyper U d’Aizenay, bien délimitée par une couleur spécifique, comme d’ailleurs la plupart des univers du magasin, tant à l’alimentaire qu’au non-al. A noter les rampes de néons inclinées pour une meilleure diffusion de la lumière vers les gondoles.
La surface de vente de l’Hyper U d’Aizenay est organisée par univers. On perçoit ici la nette séparation par la couleur entre la cave et le pôle parfumerie-hygiène-beauté. Le textile et la bijouterie sont situés à proximité immédiate du DPH.
Les rayons trad ont été maintenus. A l’image de la marée, leur présentation est convaincante et très marchande. Outre le LS et le frais-emballé, le magasin s’appuie aussi sur des gains de productivité. La boucherie trad travaille à partir de PAD, veau mis à part.
L’Hyper U d’Aizenay a adopté le concept de rayon frais-emballé avec service (employé à proximité) de l’enseigne. « Dans l’ancien Super U, nous avions un pur rayon trad. A surface égale, le chiffre d’affaires a augmenté de 50 % », se félicité Philippe Thouzeau, l’Associé U.
Le rayon salades traiteur industriel aligne pas moins de 60 références (avec 5 marques nationales) dont des gros conditionnements : barquette de 800 g de taboulé ou de piémontaise. A cela s’ajoute une quarantaine de codes en frais-emballé.
Près des caisses, l’Hyper U d’Aizenay met à disposition une balance à fruits et légumes pour les clients distraits ayant oublié de peser leurs achats. Une bonne idée pour limiter l’attente en caisses.
L’Hyper U d’Aizenay dispose d’un parking de 700 places larges dont 130 couvertes. Outre les places handicapées (avec accès pas badge), le magasin propose des places réservées aux femmes enceintes mais aussi aux familles nombreuses.
Ouvert le 25 octobre, l’Hyper U d’Aizenay en Vendée reçoit régulièrement la visite d’Associés U. Le jour du passage de Linéaires, une délégation d’un Super U breton découvrait le dernier né de l’enseigne d’hypers des Nouveaux commerçants. Symptomatique des aspirations de nombreux patrons U à passer dans la catégorie supérieure. Philippe Thouzeau, 52 ans, a troqué son Super U de 2 500 m2 en centre-ville pour un Hyper U flambant neuf de 3 900 m2, situé à la conjonction des deux principales artères enserrant la ville. « Nous n’avions plus de possibilité d’extension. Notre offre était trop courte en produits frais. Nous étions devenus un magasin de proximité. Avec l’Hyper U, nous avons le potentiel d’attraction nous permettant de retenir une partie de la clientèle qui partait vers La Roche-sur-Yon », explique-t-il.
Logiquement, l’offre en non-al est renforcée. Le mail comporte notamment un espace multimédia. En surface de vente, l’entrée s’effectue par les arts de la table, associés à l’électroménager. Le bazar et le saisonnier ont été développés. Pour les produits frais, Philippe Thouzeau a délaissé la traditionnelle ceinture murale pour un regroupement par univers. A la charcuterie, le rayon trad, le frais-emballé et le libre-service industriel sont imbriqués. « Je me suis inspiré du concept de la centrale nationale mais j’ai aussi repris certaines idées vues dans des magasins de l’Est de la France », souligne l’Associé. Généralisé au frais, l’implantation par univers s’applique aussi au non-al, à l’image du désormais classique espace bébé : alimentation, hygiène, textile, articles de puériculture.
L’assortiment a triplé au fromage libre-service et à l’ultra-frais. Le frais-emballé a gagné la marée et la charcuterie. « Nous avons ajouté des bacs promo avec des caissettes, ajoute le chef boucher. Une bonne partie de la croissance du chiffre d’affaires du rayon se fait sur les gros conditionnements. » Les rayons trad ont été maintenus. La poissonnerie est très réussie. La boul-pât est flatteuse. On y voit le chef boulanger vanter avec conviction les mérites de sa brioche faite maison (des pièces de 7 à 9 kg !). Une grosse sortie en Vendée.
Côté prix, le passage à l’enseigne Hyper U a permis de serrer un peu plus la vis sur les basiques (baguette de pain) et les marques nationales phares. « Souvent, les clients se disent : « Ils ont augmenté les prix pour payer la construction du magasin.» Je les connais bien et je n’ai rien entendu de tel », se félicite l’Associé U.
