Leclerc revient en force après avoir subi de plein fouet la baisse de fréquentation des hypers pendant le confinement. Sur la P6, le Mouvement engrange +1,9 pt de part de marché, s’octroyant 23,3% du chiffre d’affaires PGC-FLS. Sacré contraste avec les trois dernières périodes : –0,5 pt sur la P5, -0,7 pt sur la P4 et -0,1 pt sur la P3.

La performance est d’autant plus spectaculaire que les dépenses PGC-FLS des Français ont augmenté de +10,3 % sur la P6 par rapport à l’an dernier. Chez Leclerc, la croissance s’établit donc à +20 %. Elle est portée selon Kantar à la fois par les magasins, via une valorisation de 20 % des paniers, et par les drives. Lesquels ont bénéficié d’un trafic en hausse de +35 %.

Lidl est également grand gagnant sur la période, faisant définitivement oublier le trou d’air enregistré sur la P4 (-0,1 pt). Après une P5 à +0,6 pt, l’enseigne gagne +0,5 pt sur la P6 et pointe à 6,4 % de part de marché. Elle doit sa croissance (+16 % en ventes valeur), selon Kantar, à des clients plus nombreux (+ 310 000) qui viennent plus fréquemment et font de plus gros paniers (+11 %) à 24,70 €.

+ 2,2 pts pour le circuit drive

A l’instar de Lidl, Le Groupement des Mousquetaires gagne +0,5 pt de part de marché sur la P6 pour 15,7 % du chiffre d’affaires PGC-FLS. La progression est certes nettement moins spectaculaire que sur la P4 (+1,7 pt) et la P5 (+1,5 pt), mais le tempo (+14 %) reste tout de même très soutenu. Il s’explique, selon Kantar, par une forte contribution des drives, dont le nombre de transactions explose de 85 % sur la période.

La performance des drives de Leclerc et Intermarché explique pour une grande partie la poussée du circuit à l’échelle nationale : + 2,2 pts pour atteindre 8,4 % de part de marché sur la P6.

Le tableau des gagnants serait incomplet sans Aldi qui engrange +0,2 pt sur la P6 à 2,4 %. Cette hausse correspond à une croissance valeur pour l'enseigne de +20 %, soit autant que celle de Leclerc.

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