Les grands hypers dans le rouge après 8 semaines de crise
Le chiffre d’affaires PGC-FLS des hypers de plus de 7500 m2 recule de -2% quand les ventes tous circuits bondissent de +13% entre le 2 mars et le 26 avril. Le circuit souffre d’un fort recul du trafic lié au confinement. Le point avec les données de Nielsen.
Déjà à la peine avant la crise, les hypers sont le circuit qui pâtit le plus du confinement et des restrictions de circulation imposées aux consommateurs. Selon les derniers chiffres de Nielsen couvrant la S17 (du 20 au 26 avril), les ventes des magasins de plus de 7500 m2 reculent de -10% par rapport à la même semaine un an plus tôt. Une chute qui contraste avec l’évolution globale du chiffre d’affaires des PGC et du frais LS qui progresse de +5,7% tous circuits confondus sur la même période.
Depuis fin mars, les grands hypers enchaînent ainsi leur cinquième semaine de baisse : -16% en S13, -13% en S14, -3% en S15 (Pâques étant arrivé une semaine plus tôt), -22% en S16 et donc -10% en S17.
Les petits hypers (moins de 7500 m2) se portent à peine mieux, puisque leur chiffre d’affaires n’apparaît qu’une seule fois dans le vert au cours des cinq dernières semaines. Durant la fameuse S15, marquée par un historique favorable. Dans le détail, leur croissance est de -7% en S13, -5% en S14, +5% en S15, -21% en S16 et -5% en S17.
Au global, sur huit semaines de crise, les grands hypers voient leurs ventes de PGC-FLS fondre de -2%. Les petits hypers sont eux à +2,9%, quand le chiffre d’affaires tous circuits bondit de +13%.
Entre le 2 mars et le 26 avril, les autres formats sont en effet mieux orientés : +7% pour les SDMP (Lidl, Aldi, Netto, etc.), +16% pour les supermarchés, +27% pour la proximité et +71% pour les drives. Des tendances qui devraient se refléter dans les parts de marché des enseignes publiées par Kantar et qui devraient tomber cette semaine.