Les discounters cèdent du terrain sur le bio
Parce qu’ils ont mis du temps à se convertir au bio, les supermarchés à dominante marque propre accusent déjà un certain retard en termes de part de marché. Malgré les efforts consentis, la dynamique ne leur est pas favorable. Le point sur les performances du circuit avec notre partenaire Nielsen.
En 2015, le bio représentait à peine 1% du CA alimentaire (hors vin) des supermarchés à dominante marque propre (SDMP, ex-hard discount). D’après le dernier cumul annuel mobile de Nielsen, arrêté au 6 septembre 2020, cette part a triplé en cinq ans pour atteindre 3%. Mais cette belle progression ne permet en rien au circuit de rattraper son retard. Tous circuits GMS confondus, le bio accapare déjà 5,1% des dépenses.
En un an, le poids du bio en SDMP a progressé de 0,3 point, contre 0,5 point pour le total circuit GMS. Alors que les discounters captent aujourd’hui 12 % des ventes alimentaires, ils ne s’octroient que 6,9% de celles bio uniquement. C’était 7 % l’an dernier.