La vente d'autotests désormais autorisée en grande distribution
L’arrêté est paru ce matin au Journal officiel : « A titre exceptionnel et jusqu'au 31 janvier 2022, les autotests de détection antigénique du virus SARS-CoV-2 sur prélèvement nasal mentionnés au II peuvent-être vendus au détail. »
Les distributeurs ont obtenu gain de cause et mis fin, provisoirement, au monopole des pharmacies pour la vente des autotests. Le combat était mené depuis plus d’un an, notamment par Michel-Edouard Leclerc.
La pression sur les pouvoirs publics est remontée d’un cran avant les fêtes via l’intervention des patrons d’enseignes dans les médias (Leclerc, Lidl, Intermarché et Système U) et par des campagnes dédiées. Intermarché clamait ainsi par voie de presse « C’est notre devoir de vendre les autotests à prix coûtant. Nous attendons juste d’en avoir le droit », tandis que Leclerc ressortait sa campagne « Distribution des auto-tests, bienvenue en Absurdie », déjà dégainée au printemps.
Moins de deux euros
« Nous voulons les vendre car nos clients nous les réclament. En Alsace, ils ont pris l’habitude de passer la frontière pour aller les acheter dans les grandes surfaces allemandes où ils sont autorisés », déclarait ce matin Dominique Schelcher, le président de Système U sur RTL juste avant la parution de l’arrêté au Journal officiel. Nous les vendrons à prix coûtant comme les masques. Ce sera un peu moins de deux euros. »