Cora Mundolsheim
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Cora Mundo fut le 2e Cora de l’histoire (ouvert en 1970 sous enseigne Carrefour). Très vite il acquiert sa surface définitive, 14 800 m², et s’impose comme le vaisseau amiral de l’enseigne en CA, tutoyant les 150 M€ de CA hors carburant. Une première place qu’il a cédée aujourd’hui à Cora Massy.
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Cora Mundo était sans doute le seul hyper de 15 000 m² en France à ne pas avoir de galerie attenante. Cette bizarrerie de l’histoire est oubliée depuis octobre, avec l’ouverture de 7 500 m² de cellules. Le projet a été porté par Fongaly, la foncière de Cora.
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L’îlot réservé à la fraîche découpe des fruits et légumes illustre parfaitement le gigantisme et l’ambition de l’hyper sur le frais « métier ». Du joli travail !
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Plusieurs fois par semaine, matin et après-midi, des démonstrations culinaires sont organisées dans la zone marché suite à l’investissement dans une cuisine dédiée. Les shows sont assurés par différents prestataires de la région.
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Mundo est de loin la première poissonnerie de l’enseigne. Le linéaire développé (14 m au sol) est impressionnant. Et l’hyper n’hésite pas à offrir un choix large en poissons entiers tous les jours. « Sans fausse modestie, nous pouvons dire que nous sommes la poissonnerie de référence à Strasbourg », estime Charles Spenlinhauer, le directeur.
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Pionniers en la matière, les bouchers de Cora Mundo ont investi dans une cave de maturation depuis trois ans. Ils écoulent 6 à 8 trains de côtes par semaine, maturés de 35 à 45 jours selon le niveau de demande, qui ne cesse d’augmenter.
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Le fromage coupe reste très largement dimensionné et offre 300 codes permanents. Cora travaille avec un affineur réputé dans l’Est. L’hyper ne craint pas de s’aventurer sur le haut de gamme, de façon générale.
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L’hyper s'est converti au sushi, avec un prestataire local (Sky Kitchens), qui équipe 9 Cora dans l’Est. « J'étais un peu dubitatif au départ. Mais au vu des résultats, c'est devenu un incontournable pour un hyper comme le nôtre », commente le directeur.
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Cora Mundo s'est forgé une forte réputation sur le gibier, avec un appro local. Le record s’est établi à 1 600 carcasses (cerf et sanglier) écoulées à l’année ! Pour des raisons de main-d’oeuvre, l’hyper se contente de 800 animaux aujourd’hui. La coupe propose par ailleurs des côtes de porc ibérique et du bœuf Angus.
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Les produits élaborés sur place sont dûment identifiés. Cora Mundo va pousser les curseurs sur ce dossier, avec notamment la création d’un labo traiteur dans un avenir proche.
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Pendant longtemps la pâtisserie n'a ici été vendue qu'en traditionnel ! La vente servie représente encore 30 % du CA du rayon. Et le magasin communique clairement sur la fabrication maison.
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Mundo est l'un des rares très grands hypers à oser la fermeture de tout le frais LS. Sans aucun regret à ce stade. Il a juste fallu améliorer la signalétique porte par porte : à plus de 10 m, impossible de voir quel produit se trouve dans le rayon.
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Chaque rayon trad cultive ses touches d’originalité. Ici à la charcuterie, avec une offre rarement aussi développée en produits italiens, corses, espagnols (photo) et même du salami hongrois !
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Comme le reste du parc Cora, Mundo a révisé ses prix à la baisse en 2014. L’hyper se positionne autour de 100-101 d’indice histoire de rester dans le marché concurrentiel à défaut d’être véritablement agressif.
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Si une partie du non-al a été « sacrifié » ce n’est pas le cas de la presse et du culturel, point de force que l’hyper cherche à cultiver.
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Attenant à la parapharmacie, un rayon dédié à l’équipement des séniors a été implanté. Il est volontairement balisé en bonne et due forme. Le calage de l’offre a été travaillé avec un grossiste, mais ce marché reste expérimental.
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Banc, borne d’appel des rayons voisins, boîtes à suggestions, borne prix, plan de masse, distributeur de prospectus en cours. Le point info offre un package « tout en un » bien pensé.
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« Nous étions à 60/40 au profit du non-alimentaire dans la répartition de la surface. Le ratio s'est inversé aujourd'hui. »