Ce que pèsent les ruptures en 2022

29 avril 2022 - Yves DENJEAN

Selon une étude de NielsenIQ, le taux des ruptures en PGC-FLS s’élève sur les trois premiers mois de l’année à 3,1% en nombre d’unités et représente un manque à gagner potentiel de 851 M€. Sans surprise, les rayons épicerie et frais sont les plus pénalisés dans ce contexte instable. 

Selon une étude de NielsenIQ, les PGC-FLS ont enregistré 3,1% de ruptures sur les trois premiers mois de l’année 2022 en nombre de références. En valeur, ce ratio s’élève même à 4,4%. Depuis le début de l’année, NielsenIQ estime le manque à gagner à 851 M€. 
Le poids des ruptures s’est notamment accentué depuis le début du conflit russo-ukrainien. La disponibilité des produits n’a pas cessé de diminuer depuis début mars avec une accentuation du phénomène la dernière semaine de ce mois, notamment en hypers avec un décrochage de -0,4 pt passant sous la barre des 95%.

Sans surprise, les rayons épicerie et frais souffrent particulièrement cumulant 61 %, à parts égales, les 851 M€ des pertes estimées. Les liquides et les DPH représentent chacun 17 % du manque à gagner. 
Parmi les catégories de produits les plus touchées figurent les huiles, les pommes de terre surgelées, la farine etc. La première est de très loin la plus impactée par les ruptures : 15% de plus ces dernières semaines. Par craintes de pénurie, les consommateurs, particuliers ou professionnels, ont réalisé des achats de stockage avec des ventes en hausse de +32% sur mars par rapport au mois précédent. 

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