Interrogés par Harris Interactive, les Français se disent plus débutants qu’experts en matière de cuisine. Soucieux de manger équilibré, ils consultent les sites de recettes, multiplient les expérimentations de nouveaux régimes. Mais ils ne prennent conseil ni auprès des marques, ni auprès des enseignes.

Harris Interactive a consulté un échantillon représentatif de 1000 personnes de 15 ans et plus en octobre 2016.

Interrogés sur leur expertise culinaire, les Français s’évaluent eux-mêmes en majorité à un niveau "intermédiaire" (47%). Pour le reste, ils sont davantage à se déclarer débutants (32%) qu’experts (22%).

Sans surprise, la nécessité d’une alimentation équilibrée est une préoccupation toujours montante. 8 Français sur 10 s’y astreignent au quotidien, mais seulement 14% pensent y arriver "tout à fait".

Ils consomment davantage de fruits et légumes (39% ont essayé la fraîche découpe en magasin) et moins de fromages, de biscuits ou de vin.

Ils recherchent des produits sans pesticides (59%), sans OGM (53%), sans antibiotiques (49%). 64% adhèrent au projet d’afficher des pictogrammes nutritionnels sur les emballages.

A la recherche de repères, les consommateurs picorent dans les nouveaux régimes à la mode. 15% en suivent "au moins un". Dans le détail, 6% des Français se disent flexitariens, 5% seraient végétariens, 4% adeptes du régime vegan et autant testeraient une alimentation crudivore. 4% cèdent à la mode du sans gluten. Ils sont tout aussi nombreux à déclarer pratiquer le régime paléo. Bref, ils multiplient surtout les expérimentations, pas forcément de façon durable.

Pour s’informer sur internet en matière d’alimentation et de cuisine, les Français plébiscitent toujours les sites de recettes (à 61%). Les sites des marques et des enseignes restent loin derrière (respectivement 9% et 6%). Entre les deux, on trouve les blogs, les forums et le très institutionnel mangerbouger.fr.

Le discours des marques, par définition partial, n’inspire pas confiance à 92% des consommateurs. Les enseignes, elles, pourraient nourrir un positionnement davantage "pluraliste". Mais elles passent encore, clairement, à côté de ce potentiel.