Action, Noz et consorts champions de la croissance sur les PGC-FLS en 2021
En 2021, les solderies type Action, Noz ont vu leurs ventes de PGC-FLS bondir de +39%. La distribution alimentaire affiche -0,3% plombée par les hypers et supermarchés, qui n’ont pas retrouvé le trafic d’avant crise. En 20 ans, le poids des hypers est passé de 52% à 38% au sein des GSA. Plus de détails sur les performances des circuits avec NielsenIQ.
+39% de croissance
Après une année 2020 dans le rouge, plombée par les fermetures, les solderies type Action, Noz ont vu leur chiffre d’affaires PGC-FLS bondir de +39% l’an dernier (+1,2 Md€), faisant nettement mieux que les spécialistes du frais (+12%). Dans le même temps, les ventes des freezer-centers sont restées stables. Idem ou presque pour la distribution alimentaire (-0,3%) qui avait affolé les compteurs en 2020. Les magasins bio sont les grands perdants de l’année avec un recul de -7%.
65% de pénétration
65 % des foyers français fréquentent au moins une fois par le circuit des solderies, dont 44% l’enseigne Action, la plus populaire. Selon NielsenIQ, l’indice prix du distributeur néerlandais est de 77,3 sur les PGC-FLS, lorsque la moyenne est à 100 tous circuits confondus.
-1,2% pour les supermarchés
Au sein de la distribution alimentaire, le plus gros recul est affiché par les supermarchés (- 1,2% en 2021), qui contribuent à hauteur de 49% à la baisse générale du circuit (-0,3%). Les hypers (-0,9%), les SDMP (-0,4%) et la proximité (-0,2%) sont aussi dans le rouge. Seul le e-commerce continue de progresser (+6,1%).
-14 pts pour les hypers
En moins de 20 ans, le poids des hypers dans la distribution alimentaire a reculé de 14 pts, passant de 52% à 38%. Cette chute s’explique d’abord par l’explosion du e-commerce, inexistant au début des années 2000. Ce circuit accapare désormais 8,3% des ventes, soit presque autant que la proximité. Laquelle a doublé sa part de marché en deux décennies (8,6% en 2021). Sur la période, le circuit SDMP a gagné 3 pts (12%).
169 millions de transactions perdues
Après deux ans de crise sanitaire, les hypers et supermarchés n’ont pas retrouvé la fréquentation d’avant covid. Le taux de fidélité des hypers a chuté de 2,9 pts entre 2019 et 2021 (40,8%) et le nombre de visites a reculé de 5% (35 en 2021). Au final, NielsenIQ relève 169 millions de transactions perdues en deux ans par les hypers, soit un plongeon de 11%.
+8,4% pour la proxi
Quasi-stable sur l’année écoulée (-0,2%), la proxi affiche des performances très supérieures à celle d’avant la crise. Entre 2021 et 2019, les ventes ont augmenté de +8,4%, tirée notamment par les magasins ruraux (+11%). La proxi urbaine est également en hausse (+7,4%), mais affiche un net recul dans Paris intramuros (-4,7%).