Le voile est levé. Avec 813 millions d’euros de ventes générés par des articles bio sur 12 mois arrêtés à P2 2020, les enseignes d’hypers et supers Carrefour devancent Leclerc de 16%, lequel dépasse tout juste le seuil des 700 millions d’euros sur le périmètre PGC-FLS (hors vin), selon Nielsen HomeScan. Le premier affiche une croissance de 25,4% par rapport à l’année précédente d’après le panéliste, quand l’indépendant ne franchit pas les 20% (19,3%). Dans le détail, Carrefour réalise 435 millions d’euros de ventes dans ses hypers (soit 54 % du CA bio).
Chez Carrefour, la part du bio représente 5,2% des ventes de PGC-FLS (toujours hors vin). Le taux ne s’élève qu’à 4,4% chez Leclerc.
En volume, l’écart entre les deux enseignes est moindre, mais ne permet toujours pas de douter puisque Carrefour a écoulé plus de 317 millions de produits labellisés AB, contre 11% de moins chez Leclerc (285 millions).
En matière de pénétration, les deux enseignes sont au coude-à-coude. En absolue d’abord, c’est-à-dire la part des acheteurs de bio dans l’enseigne sur le nombre de foyers français, elle est de 40,6% chez Leclerc et 40,2% chez Carrefour. Pour la pénétration relative, qui mesure la part d’acheteurs bio dans l’enseigne sur le nombre de clients de l’enseigne, elle de 66,7% chez l’indépendant et 66,1% dans les enseignes d’hypers et supers d’Alexandre Bompard.