Présents dans un foyer sur quatre, les télétravailleurs sont surconsommateurs de bio. Ils y consacrent 6,2% de leurs dépenses alimentaires.
Pour rebooster les ventes de produits AB, Nielsen préconise donc aux distributeurs et aux marques de soigner cette cible qui représente 26% des foyers français.
Comment ? En misant sur le e-commerce. Car les télétravailleurs sont également adeptes de ce circuit. Ils y consacrent 15% de leurs achats alimentaires contre 12,4% pour les non-télétravailleurs.
Télétravailleurs et acheteurs de produits bio ont des profils proches, avec une belle représentativité de petits foyers (moins de deux personnes), vivant en agglomération, âgés entre 35 et 49 ans, avec un poste de cadre supérieur et un niveau de vie aisée.
Le panéliste suggère notamment d’agir sur l’assortiment en musclant l’offre en drive. Si le bio y est aujourd’hui performant, c’est parce qu’il est tiré par des catégories très « biophiles » comme le babyfood. Mais un travail sur la largeur de l’offre au sein de différentes familles permettrait de mieux répondre aux besoins des télétravailleurs et doperait ainsi le marché.